Assise sur ma chaise d'ordinateur les larmes aux yeux, je me détestais tellement. Depuis une demie-heure maintenant compas à la main, je me coupais la peau simplement pour oublier cette douleur qui me faisait si mal. Je tremblais, mais j'étais incapable de m'arrêter jusqu'à ce que j’entendis des bruits de pas. La porte s'ouvrit lentement puis ma mère s’approcher de moi toujours aussi lentement - à vrai dire, je crois que tout se passait au ralentie - lançant ce que j'avais dans les mains vers un tas de vêtements, ma mère avait tournée ma chaise vers elle pour ainsi me parler, mais je n'entendais pas la moitié de ce qu'elle marmonnait « FIONA, Arrête ça! » Je ne la voyais plus, elle était floue, puis je m'étais complètement laisser tombée sur le sol froid de ma chambre.

À mon réveille, je ne peux pas vraiment dire que j'allais mieux. Cette fois-ci, j'entendis des voix parlés doucement j'avais ouvert les yeux pour voir ce qui se passait. Au même moment, je réalisai que j'étais couchée dans un lit blanc que je ne reconnaissais pas. Une voix d'une femme qui m'était inconnue avait parlé à une autre personne alors que je commençais à peine à pouvoir ouvrir mes yeux à sa capacité « Fiona, tu m'entends » Effectivement, mais je n'avais pas la force nécessaire pour lui répondre, un signe de tête fut la meilleure solution présentement. « Elle est réveillée docteur ? » Même si je détestais ma mère, maintenant j'aimais la savoir près de moi. « Je peux m’approcher d'elle ? » « Malheureusement madame votre fille doit se reposée, elle est malade » « Ma fille n'est pas malade » Après quelques minutes à me poser de nombreuses questions, j'en avais déduis que j'étais à l'hôpital. Trois personnes s'étaient maintenant entassé dans la petite chambre où j'étais couchée. Une dame s'était avancée vers moi pour commencer à me parler doucement « Fiona ? Si je te poses des questions, tu peux répondre ? » J'avais simplement haussée des épaules puis elle s'était aussitôt remis à parler. À vrai dire, elle se fichait si je voulais ou non. Je ne l'aimais déjà pas. « Tu as faim » Bougeant ma tête de droite à gauche elle avait continuée « Tu veux manger un truc » J'avais encore fait non de la tête. « Quant à tu arrêtée de manger ? » Pourquoi elle me posait ses questions alors que je ne savais même pas pourquoi elle était là, qui elle était et pourquoi elle savait que je ne mangeais plus. Ma mère s'était approchée avec une chaise comme la dame pour répondre à sa question. « Depuis qu'elle a prit contact avec son père et que ce dernier ne voulait pas d'elle » « Oh, je vois et depuis quand elle se mutile ainsi ? » Je ne voulais pas qu'elle continue, je voulais sortir d'ici. Partir loin, pourquoi ma mère lui avait dit cela. Ce devait être pour cette raison que je la détestait tellement. Je détestais tout le monde à présent sans que je ne sache comment. Ma vie allait mal et je ne pouvais rien pour ça, j'étais juste trop stupide pour vivre. « Arrêtez » « Fiona ? Tu as dit quoi ? » « Tu as bien entendu maman, je veux qu'elle arrête, je veux partir. » J'avais bougée de mon lit d'hôpital pour m’asseoir. Je tirais le plus fort possible sur les draps avec difficulté. Je voulais sortir. « Non chérie, tu dois te faire soigner, la dame est ici pour d'aider » « Je ne veux pas d'aider, je vais bien maman, tu le sais. Sort moi d'ici, de ma vie je n'en peux plus. »

Je tremblais comme une feuille assise près de mon père en attendant que le medecin revient avec les résultat. Mon père était une personne très importante pour moi présentement, avec son nouveau copain depuis six moins maintenant, ma mère ne nous parlait plus vraiment à lui, moi et ma petite sœur. À vrai dire, elle n'avait pas acceptée que l'homme qui devait éduqué religieusement sa fille unique avait soudainement changé d'orientation sexuelle. Se doit être pour cette raison que j'étais contente que mon père soit près de moi et non pas ma mère. « Papa ? Si le test dit vrai, je vais toujours être ta fille hein ? » Il m'avait regardé en souriant avant de me répondre le plus simplement « Voyons Fiona, pourquoi tu dis des bêtises comme ça, je vais toujours t'aimer ma chérie » J'avais baissé les yeux au sol gêné de la situation actuel. Depuis un moment déjà j'avais de nombreux maux de ventres sans que je ne sache vraiment pourquoi. « Parce que j'ai peur pour maman, tu sais elle ne me parle plus depuis que j'ai décidé de resté vivre avec toi, Ben et Lora. Si elle apprends que j'ai passé des tests de grossesses elle ... » Au même moment la porte de la pièce où nous étions s'était ouverte et le docteur d'y il a quelques minutes était de retour. Je tenais fermement la main de mon père , nerveuse de savoir ce qu'il allait dire. Prenant son temps de nous regardés mon père et moi, il avait commencé doucement « Avec les résultats que je tiens dans la main, je vous annonce Fiona, que vous êtes enceinte de plus de quatre semaines. » Je m'étais aussitôt mis à pleurer. À ce moment, je ne savais pas si je pleurais de joie ou le contraire. « Par contre, vous êtes rendues à un point que vous ne pouvez pas avortés. Si vous pensez à l'adoption ... » « Merci beaucoup monsieur » Nous étions sortis de la salle, mon père me tenait par l'épaule pour me diriger, il avait pris le soin de remercier le docteur ce que je n'étais pas capable de faire présentement. « Viens Jean, on va rentrés à la maison, le dire à Ben, Lora, Wilson ... maman »

« Je suis enceinte. » Il avait soudainement ouvert grand les yeux, surpris encore plus que moi lorsque j'avais su la nouvelle. « Enceinte ? Depuis quand ? » « Y'a plus d'un moins, tu te souviens lorsque tu es venue chez moi quand .. » « Oui, je me souviens, pourtant nous avions ... » « Je sais aussi, mais je suis enceinte quand même Will » Il m'avait regardé dans les yeux avant de me dire le plus froidement qu'il ne l'avait jamais fait auparavant. « Je ne peux pas, tu ne peux pas, nous ne pouvons pas avoir un bébé. J'ai seulement dix-neuf et toi vingt ans. Nous sommes trop jeunes, je suis trop con. Je peux pas Fiona. » « Quoi ? » Les larmes s'étaient aussitôt mis à coulés lorsqu'il avait dit qu'il ne pouvait pas. Depuis que nous étions ensemble, je croyais qu'il m'avait. Après tout ce que nous avions vécu ensemble, nous pouvions surmonté une grossesse. « Fiona, tu m'as entendu, je dois y aller, ma mère ne veux pas que je sois en retard pour le souper » « Tu fais chier Will, putain tu me fais chier »