Sujet: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 18:43
→ Kauko (Joni²) Myklebust.
né le 01/06/1990 à Helsinki (Finlande) ; Bisexuel ; Passé Simple ; Ethan James.
“ Celui qui se transforme en bête, se délivre de la douleur d’être un homme. ”
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→ behind the sreen
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→ pseudo - Soft Parade. → âge - 17 ans. → présence - 5/7. → commentaire - Le concept et le design sont juste : Wahou.
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 18:43
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→ this life is yours.
« Shit... You shoot me in a dream, you better wake up and apologize.. » – Reservoir Dogs.
20 mars 2011
Amen, ce fléau amer lui arrache les tripes, lui brûle l'abime, lui bouffe le cœur. L'inconnue flâne sur le bitume, d'une beauté abracadabrante, tellement qu'il bug. Les yeux aussi ronds que deux boules de billard, Joni en perd la raison. Il l'accompagne du regard, l'observant passer, et s'éloigner dans les pénombres d'une nuit élégante. Fichue ardeur qui se cloue sous sa poitrine, parallèlement : la rage s'y mélange. Parfaite collision, créant un poison, insupporté par son esprit. Kauko chavire. Sa maigre carcasse s'engouffre au sein d'une lugubre ruelle. Le dos glisse, son cul trouvant le goudron. Pochon de coke en main, il poudre ses narines grâce à une cuillère prévue à cet effet, le remettant ensuite en place. Empoignant sa flask, gorgée de whisky, et elle retourne dans sa poche ; là où elle aurait mieux fait de rester, si son père voyait à quelle fin il l’emploie. Le mélange est mauvais, toutefois il s'en fout totalement. Ses étranges pensées se cognent entre elles, donnant cette vielle sensation qu'elles disputent une partie endiablée de ping-pong. Tête appuyée contre le mur, il pouffe de rire. Revers de la main passant sous son nez, il se suggère qu'il devrait ralentir les excès, la folie semble le guetter. Et les talons claquent à nouveau, en sa direction. Joni analyse la silhouette s'avancer vers lui, avec aisance et arrogante, une grâce peu commune, une putain d'allure. Son regard glisse de bas en haut, jusqu'à être subjugué par ce visage ô combien ravissant, rappelant celui des poupées d'antan. Elle s’arrête net devant lui, même nana qu'il y a quelques instants. « Et je peux quoi pour vous ? » Elle s'accroupit, glissant ses doigts contre la joue d'un Joni médusé, grande malade, il bouge la tête avec une mine renfrognée, et la nana retire donc sa main. « Une question m'emmerde depuis cinq minutes. On aurait pas baisé tous les deux ? » Il jette un long soupir. « Si c'est le cas, j'en ai pas le souvenir. » Kauko grille une gitane, crachant la fumée vers la jeune-femme. « Puis même dans le cas contraire, je ne vois pas ce que cela peut vous foutre à l'heure actuelle. » Elle s'esclaffe, Joni n'y comprend strictement rien, se contentant d'élever un sourcil, perplexe. « T'es chiant, non ? » « Apparemment oui. Insupportable est plutôt le terme employé par les rumeurs. » Cette fichue gonzesse le gifle, il frotte son visage endolorie, les yeux toujours aussi interrogatifs. « Insupportable certes, cependant moi j'ai le sens des convenances connasse. » « Insulter les inconnus rentre dans votre sens des convenances ? » « Précisément. Néanmoins, battre un inconnu à terre n'entre pas dans mes critères. » « Dans les miens si. J'adore les proies faciles. » « La proie facile te baises. » « Une bête indomptée. » Dit-elle en ébouriffant les cheveux de Joni, il se lève brusquement, un brin chancelant. « Complètement cinglée. » « Le compliment me touche. » Il pouffe légèrement de rire, agrémentant cela avec un sourire en coin. « Besoin civique d'apposer une identité : la connasse névrosée a un prénom ? » Et elle s'approche, collant son index sur son torse, il recule doucement, s’adossant contre le mur. « Elle se nomme Posy. » Pinçant sa lèvre inférieure auparavant : « Besoin civique d'apposer une identité : l'enculé stone a un prénom ? » « Il se nomme Joni. » Lèvres qui se plaquent brutalement contre les siennes, et Joni se décolle après en avoir suffisamment profité. Posy, ça sonne étrangement chez lui, bizarrement familier. Cependant, il est trop déchiré pour y réfléchir. « Coïncidence ou signe du destin : ma chienne s'appelait Posy. » Faux, qu'importe. Kauko la bouscule, s'éloignant un peu. Et il se retourne, se déplaçant en marche arrière, ses mains brassent l'air non loin de ses tempes. « Médite. » Joni dégage, levant le bras et lâchant un : « Adieu », s'esclaffant à son tour, dégaine titubante. Malgré cela, son cœur bat la chamade, rythmé par une passion insondable et une haine incommensurable. Phénomène curieux ; ça l'obsède comme ça l'indiffère. Kauko préfère mettre ça sur le dos d'une absorption abusive de stupéfiants divers et variés.
Cauchemar, identique à chaque fois. Joni s'éveille en sursaut, observant les alentours d'un œil terrifié, les yeux baignent au sein d'une frousse hélas habituelle. Il frotte son front, sa tête lui fait si mal, tandis qu'il jette un bref regard à son copain dans les bras de Morphée. « Maé, je sens que ma stabilité mentale déraille. » Aucune réponse à l'horizon. Qu'importe. Joni s'installe sur le côté, collant son dos contre le torse de Maé, saisissant son bras poignet pour qu'il l’enlace ; un Maé endormi est une marionnette manipulable à votre guise. Besoin d'une dose de réconfort. Ni plus ni moins.
2 septembre 2008
« Joni, je ne te laisserai pas te détruire ainsi. » En tailleur sur son lit, il éclate soudainement de rire, un rire acerbe/agaçant, face à la remarque de son père, totalement stone. Sa mère débarque telle une furie. « Qu'est-ce qu'il lui arrive ? » « Il est encore défoncé. » Kauko continue à s'esclaffer, transporté par une euphorie transitoire, parachuté sur une autre planète glauque. Il ne semble guère réellement se rendre compte de cette fichue situation. Comme si le temps se met en pause, plus rien n'a de valeur, ni même la conscience. Incompréhensible autodestruction, sa vie est agréable, et pourtant Joni s'acharne à la pourrir grossièrement, toutefois avec habilité. Son entourage s'inquiète ; Kauko s'en balance. « Putain de tox'. » « Le tox t'emmerde. » Il pose difficilement ses pieds sur le sol, grillant une gitane au passage, et tente une escapade, loin d'être subtile. « Je dégage. » Hurle-t-il en descendant les escaliers d'un pas d’éléphant. « Tu iras nulle part dans cet état. » Son père crie de plus belle, le rattrapant d'une traite, et lui empêchant toute sortie par la porte en saisissant son bras, avec une violence inhabituelle. « Lâche-moi. » En vain. Kauko abdique, sans conviction. La Maman passe, nonchalante, balançant un indifférant : « Qu'il aille en cure, se faire foutre, au Diable. Je veux me reposer. » Non qu'elle n'aime guère son enfant, elle est simplement si exaspérée, fatiguée, désespérée à son sujet ; elle a perdu ses espoirs, désillusionnée (prétendument une tare familiale, en ce qui concerne les Myklebust). « Au choix Joni : séjour en désintoxication, le trottoir, ou le purgatoire ? » Putain. « Personnellement, je ne vois pas de différence. » « Certes. Je te préviens... Écoute bordel ! » Papa soupire, devant un Kauko dénué d'une quelconque attention. « Une fois là-bas, si tu profites de ta fichue majorité pour filer à l'anglaise, n'ose même pas remettre les pieds dans cette maison un jour. De toute façon à ce stade, nous ne pourrons plus rien pour toi. »
Il fallut quelques semaines, il fut néanmoins interné. En effet : une fois là-bas, il a profité de sa fichue majorité pour filer à l'anglaise un mois après, et n'a même pas osé remettre les pieds dans le domicile jadis familial. De toute façon à ce stade, personne ne peut plus rien pour lui.
Dernière édition par Kauko J. Myklebust le Jeu 11 Aoû - 23:56, édité 38 fois
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 18:44
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→ past is a bitch sometimes.
« Qui se referme à l'orée de l'ennui, comme une cicatrice de la nuit. Et qui n'en finit pas de se rouvrir, sous des larmes qu'affile le désir. » – Cette blessure, Ferré.
15 juin 2010
Papier blanc noirci par une haine transformée en fusain. Lorsqu'il tente de respirer, il sent ses poumons sur le point d’exploser. La rage domine le moindre de ses gestes, le corps est tremblant, en proie à une tristesse inacceptable. Joni fixe avec nervosité la feuille, dessinant ce mal, hélas indéfinissable, qui le transperce. Le trait est brut, légèrement indécis, férocement indompté. L'œuvre achevée, il la scrute juste quelques secondes, poussant ensuite un long soupir des plus désolés ; il la chiffonne et la jette devant lui, où s'entassent les précédentes. Son cœur bat la chamade, lui offre l'étrange impression qu'il désire s'arrêter après une longue vague d'excitation malsaine. Kauko empoigne une autre feuille, et le schéma recommence pour la énième fois. Griffonnant son chagrin avec talent. Cependant aucun résultat n'est convenable, aucun n'est assez tragique, horrifiant. Apte à exprimer ce qu'il éprouve à l'instant. C'est babylon dans son esprit. Une sorte de no man's land explosif. L'inverse parfait du nirvana. Bouton on actionné, l'autodestruction peut dès lors débuter. C'est terminé. La fin d'un air qu'il appréciait tant. Voilà deux heures qu'il vient de rompre avec cet univers délectable, avec l'unique personne qui le fit vibrer, valser. Baisé par une culpabilité inquiétante, elle lui courbe l'échine, le crucifie. Cinq années de sa vie balancées à la corbeille, à l'aide d'une simple phrase. Elle était allée trop loin cette fois-ci, se dit-il. En vain. Il ne parvient à scotcher l'étiquette garce sur le visage délicat de Posy. Ceci est impossible. Elle est fautive, et pourtant Joni en subit les remords. L'envie d'aller à sa rencontre est irrépressible, ramper à ses pieds tel une vulgaire besogne, mais cela n'y changerait strictement rien. Posy est bien trop fière, jamais elle n'acceptera qu'il l'approche à nouveau. Le glas a véritablement sonné. Tandis que ses sombres pensées s'entrechoquent, il continue machinalement à illustrer sa descente aux enfers. Putain de nana. Trop belle pour errer ici bas, trop rare et stupéfiante pour trinquer avec la mort. Putain d'amour fourbe. Et les scènes surplombent son esprit troublé, se répétant sans fin, en boucle infernale. Les hurlements, les larmes, la colère, et les objets qui volaient çà et là ; la passion déchirée jusqu'au sang. Posy est d'un naturel hystérique, d'où sa pommette rougie, qu'il frotte légèrement. Qu'importe la chétive blessure physique, la psychologique étant inguérissable. Tiraillé par le sentiment d'avoir en lui une chose réduite à néant, n'arrivant toutefois pas à distinguer laquelle. La porte s'ouvre doucement, grinçante, et la lumière du couloir entre au sein de la chambre auparavant dominée par un noir imparfait. « Joni ? » Il ne daigne répondre, en vérité, il n'a même pas entendu. La gitane roule au coin de ses lèvres, animée par des inspirations comparables aux bourrasques d'un vent furieux. Kauko ne prête guère attention à son colocataire qui pénètre sans vergogne dans la pièce. La lampe s'allume, et Joni balance un juron en conséquence. Ne perdant néanmoins pas sa concentration.« Bordel, stoppe ça. » Intervention aussi inutile que le fait de vomir sur un xylophone. Il s'en fout éperdument, il bug sur le papier. Keazy insiste ; Joni persiste à l'ignorer, assis en tailleur, le cul posé contre le parquet. « Enfoiré, arrête ces conneries, ça te bouffes. » Keazy et son incommensurable sens du réconfort, un piètre don. Il surenchérit, forcément : « Qu'est-ce qu'elle t'as fait encore cette salope ? » Mis à part l'humilier, le traiter tel un chien galeux, baiser ailleurs, pendant ces dernières années. Aujourd'hui, ce fut juste la goutte qui fit déborder le vase, énième adultère, celui de trop, l'insupportable. Il a donc fracassé le lien, ce qu'il aurait dû faire il y a déjà bien longtemps ; un bonheur transitoire ne vaut une souffrance quotidienne. Comme l'affirmait Gainsbarre : Je t'aime, moi non plus ou Haine pour aime. Phrase définissant exactement cette relation maintenant passée. Passion si forte, trop intense, qu'elle s'est métamorphosée en aversion. « Tu m'écoute oui ou merde ? » Pas vraiment. Beaucoup trop enfermé derrière les barreaux d'une blessure s’élargissant au rythme des dessins qu'il accumule. Joni écrase sa clope dans un cendrier traînant non loin, lorsque Keazy en profite pour lui arracher la feuille et le fusain des mains, les envoyant balader contre le mur. Réaction immédiate : « Putain de traître », malgré le vocabulaire employé, son ton est un brin désespéré, un brin indifférant. Le briquet claque, la flamme danse, puis incendie le bout d'un cigarette, encore. Kauko crache la fumée vers le plafond, le cou basculé en arrière, et il souffle sur les quelques mèches brunes errant devant ses yeux clairs. « Bitch is dead for me. This is the end. » Keazy est abasourdi ; même dans sa plus folle imagination il n'aurait imaginé pareil événement. Joni osant abandonner à la dérive Posy, lui qui fut toujours son toutou-joujou servant, soumis au règne d'une femme despotique, depuis ses seize ans. Sauf qu'il ne faut guère se voiler la face, même à des années lumières d'elle, il est et sera infiniment sous son emprise ; elle a marqué au fer rouge le fichu cœur rafistolé n'importe comment de Kauko. « Il t'en as fallu du temps. » Jette-t-il avant de s'assoir à sa droite. Joni pouffe doucement de rire. Et c'est alors qu'il n'a plus sous le bras de quoi extérioriser son mal-être, qu'il se manifeste autrement : larmes. Ça commence. Il n'en avait pas versé, ne serait-ce qu'une. Les longs sanglots débutent, bruyamment. Et il glisse sur le côté, appuyant son visage sur la cuisse d'un Keazy sous le choque. Il n'est guère de coutume d’apercevoir, d'entendre, Joni chialer. C'est plutôt l'inverse en soi ; il prend plaisir à se moquer des individus larmoyants. Hélas, ce soir la différence est immense. Ce soir, Kauko est paumé au sein d'un bordel insondable. Il a le spleen, à jamais. Coup de grâce l'achevant, la dignité est révolue.
25 août 2009
« Fuck me babe. » Le corps nonchalamment allongé dans l'herbe du parc, observant le ciel, avec un air de : à se demander qui ? À se demander quoi ? « Oh, tu sais que j'aimerais bien ». Keazy est à ses côtés, comme d'habitude, inséparable jusqu'au bout. Et les rires retentissent, vibrent avec le vent. L'après-midi est belle, le soleil flâne, la brise est légère, le temps idéal. Spliff au coin des lèvres, la fumée crachée vers le haut, Joni aiguise un sourire en coin, la nostalgie débarque à nouveau sur ses grands chevaux. « Tu as suffisamment consommé. » « Ça date. D'ailleurs, tu étais fébrile. » Sans une quelconque pudeur : « Se faire enculer pour la première fois, ça rend un homme fébrile. » Vielles Dames promenant leurs clebs non loin, regards scandalisés jetés aux deux jeunes-hommes, qui ne trouvent rien d'autre à faire que : rire, encore. Raides et stones : des braves types. « Je te l'accorde. » Joni se lève, chancelant, tirant le bras de Keazy au passage, paf-clap, pour finalement s'écrouler sur leurs culs. « Fichu Dieu, il aurait pu créer la terre moins basse. » « Une merde en math. Il a mal calculé la gravité ce travesti barbu. » Kauko sort sa flask, avale une gorgée de whisky, le revers de sa main vient essuyer légèrement sa bouche, et il enchaîne : « Comme à l'époque lycéenne. Nous sommes toujours victimes des maths. » Raconter de la merde, c'est quotidien. Les minutes s'écoulent rapidement, filant à l'anglaise avec le temps. Et il est l'heure de reprendre le terrible chemin qu'est celui de la lucidité. « Tu viens ? » Long soupir. « Non, je dois rejoindre Posy. » En vérité, ses plans sont bien différents. Mais les communiquer serait contraire à ce qu'il s'est fixé. « Correction : tu dois rejoindre ta connasse. »
Voilà déjà un an qu'il fut viré, avec violence, par son père : une espèce de connard, propice à la brutalité, frôlant l'alcoolisme, et à connotation fasciste. Une ordure dans toute sa splendeur. Qui a profité d'une occasion en or : la majorité du fils, pour enfin l'exclure, à jamais. Ne serait-ce qu'un simple contact avec sa mère et sa sœur lui étant formellement interdit depuis. Les injures volaient, se cognaient contre son esprit des plus troublés. Maman pleurait, la Petite était terrifiée, Connard/Paternel hurlait. Magnifique tableau familial. Certainement l'instant le plus blessant qu'il ai dû subir. Pourtant, il bénéficia d'une enfance banale. C'est seulement à ses quatorze ans qu'elle fut détournée, papa buvait/cognait à la moindre connerie. Sinistre spécimen commun à tant d'autres : Joni est un mec hanté par ce passé quasi-désastreux, ce présent déplorable, comme s'il sortait d'un fichu roman, mauvais et dramatique. Mais no comment, il mime la mélodie du bonheur. Et il marche dans les rues, naviguant tristement, sa célèbre gitane à la bouche, le crane encombré par les flash-back. Joni se stoppe face à une maison cruellement familière, scrutant le jardin d'un œil désespéré. Les ballons gonflables, roses, rouges, jaunes, bleus sont accrochés çà et là, des enfants d'une dizaine d'années vadrouillent sur l'herbe, jouant à des jeux typiques, genre : le chat. Table installée et décorée sous la terrasse, avec un énorme gâteau d'anniversaires, illuminés par les bougies. Il sourit doucement, demeurant dans l'ombre, à admirer la fête offerte pour les dix ans de sa petite-sœur. Kauko ferme ses paupières tremblantes, serrant le poing. Fatalité qu'il n'arrive guère à avaler. Être privé de ses proches est la pire punition qui puisse lui être infligé. Et il se casse, d'un pas coléreux, nerveux, tirant abusivement sur sa clope. Joni a besoin d'une dose de réconfort ; besoin d'une Posy malheureusement trop égoïste pour lui apporter. Il se dirige donc vers l'appartement commun. Enfin devant la porte d'entrée, le rythme de guitare d'un Jimi Hendrix excellent se fait déjà entendre. Une fois au sein du salon, la scène est tellement commune à ce qu'il voit tous les jours. Pièces enfumées, une sorte d'aquarium géant, la coke erre sur la table basse, et la musique est poussée au maximum. Il en profite pour s'enfariner les narines avec deux rails. Grillant une énième cigarette ensuite. Il s'extirpe du canapé, direction : la chambre. Et là : c'est l'horreur ; horriblement fréquent. Posy qui baise, pour changer, employant ses reins avec ce qui semble être un quasi-inconnu. Joni reste immobile, en mode pause, un air écœuré planté sur son visage. Elle tourne la tête vers lui, pouffant de rire, lui balançant en pleine gueule un ironique et essoufflé : « Bonsoir mon chéri », avant de reprendre son affaire d'adultère. Typique. Et bien que cela s'avère être une triste habitude, il est tout de même étonné, choqué à chaque fois. Sa mine vire blême. « J'ai... J'ai un rendez-vous... » Voix hésitante, phrase regrettée. Kauko dégage d'ici à vive allure, claquant la porte, et s'appuyant quelques minutes contre cette dernière. Mains passant sur ses joues, et il a encore envie de chialer. Connasse, Keazy a utilisé l'exact terme.
« Tu n'as pas l'air en forme Kauko. » « Si si, je vais très bien Maman. » Mensonge. Toujours tourmenté par l'ignoble vision de toute à l'heure, il préfère cependant éviter d'aborder le sujet, ne souhaitant guère l'inquiéter. Déjà qu'il est rare qu'il puisse lui parler, Joni ne veut pas l'ennuyer avec ses problèmes, gâcher ce moment. Rendez-vous en cachette, au café du coin ; tragique. Et ça fonctionne ainsi depuis l'année dernière. C'est moche, certes, c'est la vie. Il grille une gitane, avalant son café d'un trait. « C'est elle n'est-ce pas ? » Long soupir en guise de réponse. « J'ai toujours su qu'elle n'était pas pour toi. » Kauko tapote son index sur la table presque spasmodiquement, mordant sa lèvre inférieure. Maman-poule, il a beau avoir dix-neuf piges, il restera un enfant à ses yeux. « Je vais très bien. » « T'en as pas l'air... » Phrase coupée par l'arrivée fulgurante de sa petite-sœur. Joni affiche un large sourire, sincère pour une fois, installant la gamine sur ses genoux, embrassant sa joue. Quatre mois sans l'approcher ; chienne d'existence.« Bon anniversaire. »
Dernière édition par Kauko J. Myklebust le Jeu 11 Aoû - 10:49, édité 23 fois
Shane Evan McCarthy
admin ⚓ I just jizz in my pants every time your next to me. (a)
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 18:46
La CHANSON que t'as CHOISI ! Je t'adore. *__* Bienvenue ici, héhé.
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 18:53
Merci. *o* Josh :
Shane Evan McCarthy
admin ⚓ I just jizz in my pants every time your next to me. (a)
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 19:01
toi-même. *__*
Albert-Liamin Favre
admin ⚓ Six Feet Under The Stars.
→ messages : 421 → date d'inscription : 30/06/2011
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 19:04
Le beau monsieur que tu as là.
Bienvenue sur MAM.
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 19:16
Merci. Gosh, Christofer, il est tellement peu vu en plus.
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 20:29
Youhou ton avatar, il est vraiment bavant dis donc. Bon courage pour ta fiche et bienvenue p'tit bonhomme.
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 20:48
Merci, et je te retourne le compliment.
Ariel Lutwidge Cheshire
admin ⚓ So I flew to the sun. Lost track of my soul on the run.
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 21:09
Gha, cet avatar
Bienvenue J'espère que tu te plairas ici (a)
Alfie Raphaël Debischop
admin ⚓ we're all mad here.
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 22:15
Ethan
Bienvenue, n'hésites pas si tu as des questions
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 22:21
Merci beaucoup, ah oui, je pense vraiment m'y plaire. YUUUUUUUUUU[...]RI. C'est juste mon idéal masculin ce mec.
Alfie Raphaël Debischop
admin ⚓ we're all mad here.
→ messages : 312 → date d'inscription : 30/06/2011
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 22:22
Hey hey tu me garderas une place bien au chaud dans tes liens alors
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 22:26
Évidemment.
Alfie Raphaël Debischop
admin ⚓ we're all mad here.
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Mer 10 Aoû - 22:27
merci
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Jeu 11 Aoû - 23:42
Mais de rien. Normalement : ma fiche est terminée.
Alfie Raphaël Debischop
admin ⚓ we're all mad here.
→ messages : 312 → date d'inscription : 30/06/2011
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Jeu 11 Aoû - 23:43
Je m'occupe de toi (:
Alfie Raphaël Debischop
admin ⚓ we're all mad here.
→ messages : 312 → date d'inscription : 30/06/2011
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY » Jeu 11 Aoû - 23:56
Comment dire... C'était magnifique, vraiment, tu écris tellement bien, je suis fan.
Ah, et... tu es validé, amuses toi bien
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Sujet: Re: « (SEARCH) AND DESTROY »
« (SEARCH) AND DESTROY »
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