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 → shit happens. it's called life, right ?

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Ariel Lutwidge Cheshire

Ariel Lutwidge Cheshire
admin ⚓ So I flew to the sun. Lost track of my soul on the run.

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MessageSujet: → shit happens. it's called life, right ?   → shit happens. it's called life, right ? EmptyLun 15 Aoû - 23:30

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“fear is death. so be fearless and alive. ”


skinnybones → article texte n°37o.

Il est rare que je m'étende beaucoup sur mon quotidien, et vous le savez. Les seules informations que je partage avec vous sont les sites pour acheter des vêtements pas trop chers ou encore les annonces de soldes et des défilés de la fashion week. Je ne sais trop ce qui se passe dans mon organisme pour que je vienne en parler ici, sans doute que le regard de Garfunkel ne me suffit plus. Here's the deal. Je ne suis pas une personne qui s'attache énormément, mais depuis peu... l'histoire serait un peu ennuyante à raconter, non pas que je la trouve inintéressante, mais je préfère la garder au fond de mon cœur. Elle est trop précieuse pour être lapider par la toile d'internet, les gens ici sont plus méchants que dans la réalité, cachés derrière leurs écrans. La vérité, c'est que j'ai peur qu'il découvre que je ne sois pas... aussi 'bien' que je tente de le faire croire au niveau moral. Non pas que j'aille mal, c'est un peu plus complexe que cela mais.. je n'ai pas envie de le perdre. C'est vraiment un ami pour moi, sans doute le premier. Je crois que je l'aime bien aussi... Mais voici la tenue que j'ai mis aujourd'hui juste après, j'ai un nouveau vernis dans les tons turquoise, il est magique, non ?

Love always,
ariel.

• • •


Je restais quelques temps devant l'écran, regardant la bougie posée sur le bureau. J'avais toujours apprécié la sensation de cire refroidissant sur mon pouce, faisant comme une seconde peau, plus dure, qui pourtant , s'effritait au moindre mouvementée de mon doigt, c'était magique. J'éteignais mon ordinateur, soufflait la bougie pour ne pas provoquer d'incendie et descendit vers la cuisine, l'horloge indiquait 13heures et je commençais à sentir mon ventre se tordre à l'appréhension que quelqu'un vienne ici. Ce n'était pas arrivé depuis... mes travaux en cours, où nous étions obligés de finir chez nous, en duo. J'écourtais souvent ces visites, je n'aimais certes pas être seule, mais rester avec des gens m'angoissait suffisamment pour ne pas faire rester les gens plus longtemps que nécessaire, je n'avais pas assez de logique pour proposer un verre ou des choses comme ça. Je les congédiais et remontait regarder un film dans ma tour d'ivoire. Je pris mon habituel thé comme déjeuner et alluma une cigarette, en regardant les plantes donner cette couleur à ma boisson avant de sortir le sachet et le déposer délicatement sur la table en marbre froid. Je finis la tasse assez vite et la mit dans l'évier avant d'enfiler mes santiags. J'avais un vrai look de cow boy avec mon short, mon T-shirt de James Dean et ma chemise à carreau. Je m'assis sur le porche et regardait les gens passer, guettant la silhouette familière de Theo. Je m'attachais les cheveux et il arriva au coin de la rue, je l'aurais reconnu entre mille. C'était... le vendeur de peluche, celui qui m'avait aidé à trouver Bonnie et Clyde, mes deux nouveaux nounours avec qui je dormais chaque nuit celui qui écrivait les lettres qui remplissait la boite qui était cachée sous mon lit, c'était.. lui. Je me levais et me dégourdit les jambes alors qu'il arrivait non loin du portail. Je n'étais pas douée pour dire bonjour, je ne savais pas vraiment quelle était la manière approprié de faire. Et je me suis souvenue de sa lettre, que j'avais lu la veille. Alors j'ai maladroitement passé mes bras autour de sa taille et l'est serré contre moi, légèrement. C'était ma manière de le remercier. Son odeur m'emplit les narines et je me détachais lentement de lui, le regardant dans les yeux, gênée. « Hey. Tu... tu vas bien ? » Je tentais un sourire, timide. J'étais contente de le voir, mais je ne pouvais pas le montre. C'était inhabituel, par peur. Si on laisse quelqu'un rentrer dans notre vie, je suis de ceux qui pensent directement à la douleur que cela fera de les laisser partir.



Dernière édition par Ariel Lutwidge Cheshire le Mer 17 Aoû - 12:40, édité 1 fois
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Albert-Liamin Favre

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MessageSujet: Re: → shit happens. it's called life, right ?   → shit happens. it's called life, right ? EmptyMer 17 Aoû - 0:47

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    Je suis assis en indien sur ma chaise d'ordinateur et je regarde attentivement le nouvel article qu'Ariel vient de poster sur son blog. Je joue nerveusement avec un bout de mon jogging. C'est le silence complet dans l'appartement, la seule chose qu'on peu entendre c'est le son que produit la roulette de la souris et le son de l'eau qui coule provenant de la salle où ma soeur prend sa douche. Je me demande si c'est de moi qu'elle parle, j'ai des doutes. Je dépose mon regard sur mes pieds après avoir terminé de lire son article. Le fait qu'elle n'aille pas bien comme elle tente de me le montrer, me fait quelque chose. Je lui ait écrit dans ma lettre, Ariel n'a pas toujours été ainsi, je suis sûr qu'elle a déjà été heureuse. Je crois qu'il y a un temps, elle souriait pour le plaisir de sourire, que sa joie était vraie, pas pour masquer autre chose. Je me passe la main dans mes cheveux et je me lève en marchant un peu croche puisque je ressens des fourmis dans ma jambe. J'ai en vie d'aller voir Ari', même si je ne sais pas comment je vais réagir. Je risque d'être timide, mes joues rouges et peut-être bafouiller, comme un enfant qui demande à son amie d'être sa valentine. Je fais un petit sourire et je m'habille. En sortant de ma chambre, j'enfile mon tee-shirt de John Lennon et je lève mon jean qui est en train de tomber. Carson sort de la salle de bain, je me penche pour l'embrasser sur la joue en lui souriant et je continue mon chemin vers la cuisine. Céréales et lait dans le bol, je regarde perdu les céréales en forme de lettres. Je joue avec ma nourriture, même si ma mère m'a toujours répété de ne pas jouer avec ce qu'il y a dans l'assiette. J'ai l'impression de me retrouver dans le temps où ma soeur et moi étions assis au tour de la table et que notre père nous engueulait avec sa brosse à dents dans la bouche de nous dépêcher, car nous allions manquer le bus pour l'école. "Est-ce qu'il en reste ?" "O ..." Je m'étouffe avec ma bouchée. Carson me tape dans le dos en riant et en me disant que la prochaine elle se contenterait d'un oui de la tête. En toussant, je lui fait signe que c'était d'accord. Elle s'assit à côté de moi et commença à jouer avec les céréales en les sortant de son bol et en faisant des mots tel qu'un jeu de Scrabble. Je participe, -apple, fantasy, weed, sea, mo*key- Carson vient de manger le n de mon mot monkey. Je plisse les yeux et je me lève avant de tout déposer dans le levier. Je prends mon portable, mon lecteur c.d, mon paquet de clopes, le dessin de Lea et mes clées que je fou dans mes poches. "Bye Caca', on se voit ce soir, je t'aime." "Je t'aim-euh." Je l'embrasse dans les cheveux et je disparais dans le couloir en enfilant mes mocassins. Fermant la porte de l'appartement, je me suis dirigé vers l'escalier de l'immeuble et je me suis mis à marcher vers la maison d'Ariel. Plusieurs fois que je me suis arrêté en me disant que je pouvais revenir sur moi-même, mais ... je tourne toutes les fois en rond en jouant avec le filtre de ma cigarette et je continue mon chemin. Je ressens le besoin de lui parler, il y a les lettres, cependant je veux voir comment elle va réagir, voir la réaction qui va passer dans ses yeux. Et que ... je vais être là si elle a besoin de quelqu'un. Je pense à ses parents, je ne comprends pas comment, ils peuvent partir ainsi, être peu présent comme ils le sont dans la vie de Lut'. Je tourne le coin de la rue et j’aperçois la maison de mon amie et cette dernière sur le porche. Je baisse le regard et je lance ma troisième clope sur le trottoir en l’écrasant avec mon pied et je sers mon lecteur c.d qui rentre tant bien que mal dans la poche arrête de mon jean. Je la vois qui se lève et je m'approche d'elle. Ariel passe ses bras au tour de ma taille et je fais de même. Je la sert maladroitement et je m'écarte en souriant timidement. C'est dans ces moments que je me rends compte que plus que le temps avance, plus que je m'attache à elle. "Allo. Oui je vais ... bien et toi ?" Je la regarde dans les yeux. Je veux qu'elle me dise oui, cependant que ça soit vrai. Ensuite je regarde la maison de haut. Je ne vais jamais m'y habituer. Puis je repense au blog et à l'article de ce matin. Je ne sais pas quelle réaction que mon amie va avoir, j'ai peur qu'elle se renferme et disparaisse dans ce château. Château, ça me fait penser à Lea. Je sors son dessin et je le tends vers Ariel. "Ça, ça vient de ... Lea, la petite de mon cours, je lui ait parlé de toi et pendant que je parlais avec ses parents par la suite, elle t'as dessiné avec elle et l'ourson que vous avez en commun. Elle m'a dit que dans ce dessin, c'était le monde du bonheur." Je lui souris.
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Ariel Lutwidge Cheshire

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MessageSujet: Re: → shit happens. it's called life, right ?   → shit happens. it's called life, right ? EmptyMer 17 Aoû - 14:45

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“fear is death. so be fearless and alive. ”


Il sent la cigarette. Ça m'emmène loin, je repense à ces lettres, qui sorties de l'enveloppe ont ce filtre de tabac froid qui me rassure. Un lettre avec cette odeur, ce ne peu qu'être Theo. Bien qu'impatiente, je passe un ongle sous le dos du papier, pour détacher la colle, pour ne rien abimer. Chaque parcelle de ce qu'il me donnait était précieuse, je ne les aurais gâchées pour rien au monde. C'était comme de déballer une sucrerie quand mon était jeune, on faisait toujours attention au moindre froissement de papier et on gardait nos emballages, où, généralement, était inscrite une devinette que l'on connaissait par cœur mais que l'on se plaisait encore à raconter, même si elle n'était pas si drôle. Cela ensoleillait notre journée, tout comme ses lettres le faisait. Je baissais les yeux devant son regard, face à sa question. Aller bien. J'aurais aimé. Vraiment. Seulement, on vit dans un monde sans nuance et on ne peut pas aller « pas trop mal » sans que les gens se posent des questions. La plupart des gens dégoulinent de faux sentiments et vomissent une prétendue gentillesse. Et si jamais j'ose dire que je vais bien, alors vient un haussement de sourcil accompagné d'une question qui se veut poli « t'es sure ? » dont les gens n'écoutant la réponse qu'à moitié. Le dilemme d'une question que les gens posent quotidiennement est ridicule. Je me contente d'un léger mouvent d'épaule. Je n'ai pas envie de lui mentir, pas à lui. « à peu près, je crois. » Je fais un petit sourire, c'est toujours mieux que mon humeur habituelle, pour moi. Je suis contente de le voir. Alors ça me met du baume au cœur et je me sens un peu mieux. Pour me donner quelque chose à faire, je remonte les manches de ma chemise sur mes bras maigres, dévoilant ma collection de divers bracelets brésiliens. J'ai de très vieilles cicatrices, de coupures plus ou moins profondes qui narguent mon moral depuis 5 ans. J'avais l'habitude de faire ça en rentrant du lycée, espérant sans doute qu'un sauveur tout droit sorti d'un comic arrive et m'enlève la lame du main. Mais personne ne rentrait le soir et je me couchais sans avoir manger, intimidée par le silence pesant qui m'avait été familier pendant longtemps. Et d'un coup, c'était comme d'avoir connu autre chose, avant. Le cerveau humain, quel calamité. Je croyais que cela arrangerait les choses, soulagerait un peu mon cœur malade mais j'avais pensé à tord et il ne me restait de ces épisodes qu'une marque semblable à un brulure due au fer blanc. Chacun avait des cicatrices de son passé. Chacun devait faire avec chaque jour, dans les regrets parfois. Je regrettais d'avoir été aussi mal. J'étais tout de même contente que Theo ne m'est pas vue à ce moment. Parce que je voulais vraiment aller bien avec lui. Mon cœur se sert devant le papier et je souris quelques peu. Je prends le dessin comme si la feuille était en cristal et passe mes doigts sur la tranche, comme j'ai l'habitude de le faire, ce qui me valait toujours des coupures sur l'index. J'admirais les enfants, l'innocence immaculée qui était présente dans ce dessin. J'avais toujours trouvé que c'était les personnes les plus vraies. Ils ne se souciaient pas de la délicatesse ou du tact, ils n'aimaient pas quelque chose, le disaient et on ne pouvait les blâmer. Après tout, on ne se mentait jamais, plus jeunes. C'était juré, craché, jusqu'à la mort. Je relevais la tête croisait son regard. « C'est... adorable, j'ai pas d'autres mots. Elle a l'air vraiment gentille. » Je fais un sourire, je crois que si j'étais invisible, j'irais sans doute dans un de ces cours, l'observer avec les enfants, les entendre dire des choses dénuées de sens et pourtant si mignonnes. Jusqu'à ce qu'ils apprennent que les guerres ne sont pas juste des « têtes de nœud faisant une trop grande bataille d'oreillers. » et découvrent l'horreur du monde. « Tu la remercieras pour moi, d'accord ? » Je tournais la tête vers ma maison, qui ressemblait plus à une villa, avec une herbe trop verte qui l'entourait, entretenu par un jardinier une fois tout les quinze jours. C'était une façade. L'intérieur était vide, ressemblait à un catalogue de décoration. Un endroit certes beau, mais où personne ne vit. Même ma chambre était rangée, la seule présence de vie était le cendrier et une tasse vide qui avait contenu le thé que je prenais le matin. « Tu veux rentrer ? Je sais pas trop si j'ai grand chose là dedans, mais le jardin est pas très intéressant non plus je crois, on a même plus de balançoire. » J'eus un léger rire. Ça me manquait, de sentir que je pouvais m'envoler à chaque instant, que mes pieds ne touchaient plus le sol et qu'enfin, quand je sautais du siège, alors il n'y avait plus aucune limite. C'était l'infini.
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Albert-Liamin Favre

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MessageSujet: Re: → shit happens. it's called life, right ?   → shit happens. it's called life, right ? EmptyMar 23 Aoû - 1:02

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    Quand les gens sont tristes ou ne vont pas bien, je ne sais pas vraiment comment réagir. Je me dis que je n'ai pas vécu ce qu'ils ont vécus, que je ne suis pas à leur place. Je leur dit donc ce que je pense. Parfois ça l'aide et d'autres fois non. Comme lorsque j'étais plus jeune et mon amie avait perdu sa perruche, elle est venue cogner à ma porte en pleurant. Je savais comment c'était de perdre quelqu'un, alors je faisais des comparaisons entre ma mère et sa perruche. Ça l'avait fait rire, alors je sentais que j'avais aidé en quelque chose. C'est toujours mieux avoir un brin de joie à l'intérieur que de continuer de pleurer jusqu'à en perdre le goût de sourire. Ariel me dit que ça va à peu près. Je ne sais pas quoi répondre ça à part un mouvement de tête avec un sourire. La seule chose qui me vient en tête c'est sa phrase. -J'aurais juste besoin que tu me dises qu'un jour, ça va aller.- Je lui ait répondu qu'un jour, tout allait bien aller. C'est la vérité, un jour, je vais lui poser la question et enfin elle va pouvoir me dire que ça va pour de vrai. Je ne sais pas quand, mais un jour, je le sais, je le sens. Je joue avec la poche droite de mon jean. Je le regarder monter les manches de sa chemise et je dépose mon regard sur ses cicatrices et aussitôt je détourne le regard ailleurs. À tous les coups je regarde ailleurs, je deviens mal. Je me dis que je ne comprends pas et que je ne comprendrai jamais. Je ne la juge pas, je suis triste. Triste de ne pas avoir été dans sa vie plutôt, triste de ne pas avoir pu intervenir et de lui avoir donné des coups d'épée en mousse à chaque coupures qu'elle se faisait et de ne pas avoir été là juste pour l'écouter et trouver un truc pour la faire rire. Construire une cocon moelleux et spacieux ou pas un mal quelconque pourrait venir lui faire un truc pas bien. Je soupire et puis je la regarde regarder le dessin. Je fixe surtout ses sourcils pour voir quelles réactions ils auraient. "Oui, elle l'est, enfin lorsqu'elle ne veut pas faire qu'à sa tête." Je ris. Parfois, c'est pas toujours rose, surtout lorsque l'un d'entre eux décide de déposer sa guitare sur le sol, de lever sont tee-shirt pour le mettre par-dessus sa tête et de se mettre à courir en criant comme un fou furieux et que le reste du groupe le suit. Les parents ne sont pas toujours là pour superviser leur enfant, alors je tente de les amadouer avec des jujubes. Je ne suis pas totalement con vous savez, je sais que ça donne plus d'énergie, mais ça les occupe le temps que je trouve un truc génial à leur montrer. Sinon je les emmène au parc ou j'arrête le cours pour leur demander à quoi qu'ils veulent jouer tant que ça n'implique aucune violence et que le but n'est pas de mettre le professeur à terre et de le chatouiller. C'est intelligents et astucieux des enfants, ils savent utiliser leur charme. "Je n'y manquerais pas. Si tu veux, un jour, je te la présenterais." Petite Lea. Plus de balançoires ? Je fis légèrement la mou. J'aimais lorsqu'on pouvait passer plus d'une heure à se balancer et à se raconter toutes sortes d'histoires. Mon coeur est devenu gros. "On pe-peut rentrer à moins que tu veules qu'on se trouve un jeu ?" Je souris, encore. Très sérieusement, aujourd'hui, je voulais être sérieux, je voulais lui parler. Je monte une marche puis l'autre pour la suivre jusqu'à l'intérieur. Sa maison ne sentait rien, il n'y avait pas une odeur particulière qui venait chatouiller mon nez. Pourtant Ariel, ne sentait pas rien, elle sentait bon. J'enlève mes chaussures à l'entrée et je marche sur le planché. Je me sens devenir nerveux. C'est trop silence. Il y a des photos un peu partout, mais il n'y a qu'une seule personne qui est réelle dans la maison. Je joue avec mes bijoux à la lèvre. Je ne sais pas quoi dire. Je n'ai même pas encore vu son ordi et je sens déjà la pression. Je repense à ce qu'elle a écrit de matin sur son site. Qu'elle n'allait pas, bien je m'en doutais par les lettres et un peu par son comportement. "Tu sais Ari', je ..." Panique total. Je ne sais pas comment lui dire. Tout d'un coup, en franchisant dans son entre, j'ai perdu un truc important. "J'aaaaaiiiiiiii ..." Respiration. J'en suis pas capable. Ça m'était plusieurs trucs en jeu. Son mal, l'impression d'avoir violé son intimité, le fait qu'elle croit bien m'aimer, le fait que je crois que je l'aime bien à mon tour, que j'ai encore la phrase de mon père. -Ne t'attache pas comme moi je l'ai fait.- Trop tard.


Dernière édition par R. Theodore Oaken le Mer 24 Aoû - 14:56, édité 3 fois
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Ariel Lutwidge Cheshire

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MessageSujet: Re: → shit happens. it's called life, right ?   → shit happens. it's called life, right ? EmptyMar 23 Aoû - 2:44

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“fear is death. so be fearless and alive. ”


Souvent, on ne sait pas quoi faire quand on voit quelqu'un pleurer, que ce soit de joie ou de bonheur, on tente de faire un sourire qui montrera notre compassion peu importe la situation. Mon problème à moi, c'est que je ne sais pas quoi faire avec les gens en général. Je les regarde vivre et évoluer, et je me sens pas capable d'en faire de même. C'est comme ça que vient le coup de blues. Une dépression, c'est comme un coup de blues qui ne s'en va pas, non ? Dans ma tête, la plupart du temps, j'étais en dessous de tout, et ça me minait. Oui, je n'aimais pas le monde en général, plein d'imperfections que des ambitieux ont tentés de régler en tout temps mais la vérité, c'est qu'il y aura toujours des insatisfaits. Je fais partie de ceux-là, parce que jamais je ne serais heureuse. Encore moins si je n'ai plus Theo, ni ses lettres que je peux relire quand je me sens au bout. C'est comme si ça me donne une raison de continuer. Ça brise une routine. D'ordinaire, je me lève le matin, je prépare une tenue, je vais prendre une douche, j'attends que la faim passe, j'enfile mes vêtements et prends un cliché avant de le mettre en ligne. Je fume une cigarette, lis les commentaires, enfile le T-shirt des Beatles qui me sert de pyjama et retombe dans le même état que lors de la matinée. A dire vrai, quand j'ai faim, je me sens presque fière, comme si j'étais plus qu'un être humain et que je savais résister. Je bois des litres d'eau pour oublier le vide, parfois je bois autre chose, pour oublier que j'ai l'impression que si je n'étais plus là, il n'y aurait aucun vide. Il fait changer tout ça. Et ça me bouleverse ma journée autant que tout cela me rend confuse. On aurait dit qu'il apportait de la vie dans les endroits où il n'y en avait pas, et la propriété de mes parents en était l'exemple parfait. Les diners entre pseudo-amis durant lesquels je m'éclipsais, prétextant un mal de crâne, n'était qu'un faux accueil et une superficialité froide. De mon étage, leurs rires sonnaient faux, et je m'en voulais de supporter ça. De ne jamais tout envoyer valser. Alors je prenais mon oreiller et criait dedans à m'essouffler, pour faire évacuer tout ce que je ne savais pas dire. Avec Theo, même quand mes mots restent en travers de ma gorge, c'est toujours moins douloureux que lorsque je suis seule. « On en fait tous un peu qu'à notre tête. » Léger sourire. Si j'en avais toujours fait qu'à ma tête, je ne serais sans doute plus là. Mais alors que j'entends son rire, pour la première fois depuis bien longtemps, je suis sincèrement contente d'être là. Il en faut peu pour sombrer, mais parfois, il en faut peu pour remonter. Ça se fait lentement, pas à pas, comme une longue randonnée au soleil. On veut y arriver, et on va le faire, mais cela peut prendre du temps. Je ne voulais pas arriver au bout du chemin, j'étais en pause indéterminée, sur la code raide. Et au milieu de ce foutoir, de toutes les mauvaises herbes qui étaient sur le chemin, Theo me tendait une main rassurante vers le bout, là où le soleil se lève et nous illumine, parce qu'on aura accompli quelque chose, ensemble. Je contentais de jouer avec mes doigts, avant de lâcher un bref « on verra, je sais pas trop comment faire avec les enfants. » menteuse. C'est avec les gens en général que je ne sais pas comment faire. Je haussais les épaules d'un léger coup en voyant sa moue, les balançoires me manquaient. Être une enfant me manquait, l'époque où on ne se soucie de rien, où les promesses se font avec le petit doigt et non par écrit en présence d'un avocat, et chaque chose à l'air magique. Tout a l'air faisable, même de s'aimer comme les grands, pour de vrai. Quand on fait de la buée sur les vitres et qu'on dessine que des sourires et des coeurs. « On ira au parc un jour, viens. » Je fais les derniers pas jusqu'à l'immense maison qui ne semble même plus mienne. Je passe mon temps dans ma chambre, les autres pièces ne sont qu'optionnelles. Je grimpe les marches du porche et ouvre la lourde porte sombre qui nous fait rentrer dans le silence résonnant du hall. Prise d'une flemme, je m'aide de mon pied pour faire glisser ma chaussure qui tombe dans un léger bruit sur le carrelage. Personne n'est là, personne n'est jamais là. Je m'accroche à la rampe de l'escalier et fait glisser ma main contre le bois vernis tandis que je monte les marches, le marbre clair me chatouillant doucement les pieds à travers mes chaussettes. Il commence une phrase alors que j'ouvre ma porte, le souffle court. Tout est encore là. Mon ordinateur, mon tapis rouge en moquette, les polaroids attachés aux murs, le cendrier à moitié plein, le verre de coca à moitié vide, mon lit gris avec la couette toujours défaite, la bibliothèque d'où déborde divers papiers et cahiers, mes deux grandes armoires et coiffeuse avec mon maquillage et mes bijoux. La seule pièce qui me semble encore habitée, sans doute du à l'encens que j'ai mis pendant la nuit, pour éviter mes cauchemars. Il reprend sa phrase et s'arrête une deuxième fois alors que je vais rebondir sur le lit à quatre pattes, pour ouvrir le tiroir de ma table de chevet en bois et sortir un paquet de cigarettes neuf et mon briquet. J'ai la flemme de me relever pour aller ouvrir la fenêtre alors j'essaye de le sonder du regard, sans succès. J'allume une clope et alors que la fumée s'échappe de ma bouche, je l'interroge. « Qu'est-ce que t'essayes de me dire Oaken ? » J'ai cette manie d'appeler les gens par leur nom de famille quand je m'inquiète. Je m'en fiche d'une guerre nucléaire, mais il pourrait tout aussi bien me dire qu'il déménage. Alors j'ai plus envie de sourire, parce que la peur m'a prise au ventre. « Oh, assieds-toi. » J'en perds mes bonnes manières de jeune fille rangée.
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Albert-Liamin Favre

Albert-Liamin Favre
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MessageSujet: Re: → shit happens. it's called life, right ?   → shit happens. it's called life, right ? EmptyMer 24 Aoû - 21:47

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    Je suis maladroitement Ariel dans sa grande maison, je regarde un peu partout comme à toutes les fois au cas si je ne verrais pas un truc de changer ou autre, mais non, la maison restait la même à toutes les fois. Je laisse glisser ma main contre la rampe d'escalier, mais si à tous les coups j'ai peur qu'une écharde rentre dans ma main. Je rentre dans la chambre et je dépose mon regard automatique sur l'ordinateur. Panique. Je panique tellement que je ne sais pas par où et par quo commencer. Est-ce que j'y vais d'un coup ou je tourne au tour du pot ? Je ne sais pas. À deux reprises je tente de dire à Ari', mais ça sort mal et aux deux reprises, j'ai finis par me taire. Je sais parfaitement que je ne suis pas sensé avoir lu son blog, que je ne suis pas sensé être au courant et je me sens mal. C'était comme si je tenais un journal intime et que quelqu'un était venu mettre son nez à l'intérieur. J'aurais pu me garder le droit de ne pas lire et de juste cliquer sur le petit "X" en haut de page, mais la curiosité a remporté. Saleté de curiosité, c'est à d'elle que je me sens ainsi aujourd'hui en présence d'Ari'. Je dois avouer que j'ai été tout content d'apprendre qu'elle m'aimait peut-être bien. J'ai l'impression de retourner au début l'adolescence. Je la regarde s’asseoir dans son lit et s'allumer sa cigarette. Elle me demande ce que j’essaye de lui dire. Je me pince légèrement les lèvres ensemble et je fais un drôle de bruit d'hésitation, comme un gamin qui ne veut pas avouer qu'il a fait une gaffe. Lut' me dit de m'asseoir, je ne me fais pas prier et je regarde au tour de moi pour voir s'il n'y avait pas une chaise. Je prends son cendrier que je dépose proche du lit et je prends place sur le sol en indien. J'enlève mes choses de mes poches et les déposes au sol en prenant soin de m'allumer une clope au passage. Je me dis qu'il faudrait que j'arrête de fumer en moment de stresse, c'est pas bon. Je ne sais pas comment elle va le prendre et je crois que c'est ça qui me fait le plus peur. Peur qu'elle se mette en colère et qu'elle me dise de sortir de sa maison et par la même occasion de sortir de sa vie pendant un moment ou pour toujours. J'ai pas envie de sortir de sa vie, je ne veux pas la quitter, arrêter les lettres qu'on s’envoie continuellement. Je passe une main dans mes cheveux et ensuite je joue avec un bout du tapis. "Je-tu sais, je, j'ai pas fait exprès, c'est en cherchant sur le net et je-je suis tombé sur tooon bl-blog." Je la regarde dans les yeux en me mordillant la lèvre. J'aimerais lui dire que je ne vais pas la lâcher quoi qu'il arrive. "Si t'es en colère ou autre, j-je peux tenter de tout effacer de ma mémoire. Je m'excuse." Je me traite de débile. Comme si je pouvais vraiment oublier. Je ne sais pas quoi dire d'autre à part m'excuser. M'excuser d'avoir été faire des recherches, d'avoir cliqué sur son blog, d'avoir lu même en sachant que c'était à elle. J'attends sa réaction. Je ne sais pas pourquoi qu'elle ne veut pas me dire qu'elle ne va pas bien comme elle prétend l'être. Je le sais que ça ne va pas, je suis pas aveugle à ce point. Je dépose ma cigarette entre mes lèvres et je pousse toute la fumée vers la porte pour pas que l'odeur reste. Quand j'y pense, je crois que les relations entre les humains c'est pas si simple et pourtant en même temps, c'est ce qui fait que la vie est pas ennuyante. Si la vie serait simple, on chercherait nous même à la rendre plus compliqué. Je pense entre autre à un problème de mathématique, la réponse est simple, mais il faut réfléchir à une solution compliquée. Ça vient en grandissant, je pense. Mon portable vibre, je me dépêche de l'éteindre. Je vais m'occuper de répondre à ce sms plus tard, Ariel est plus importante. Je dépose mon bras sur le lit et je dépose ma tête contre lui et la regarde. J'éteins ma cigarette dans le cendrier.
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Ariel Lutwidge Cheshire

Ariel Lutwidge Cheshire
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“fear is death. so be fearless and alive. ”


Le sang se met à battre dans mes tympans alors qu'il prend la parole. J'aurais pu tout imaginer, sauf ça. Les personnes vivantes auraient sans doute tendance à s'énerver, pleurer, à libérer tout ce qu'il avait à l'intérieur. Je sentais un vent froid me passer dans le cœur, je me sentais mise à nue, perdue. Il n'y avait aucun échappatoire, aucune fuite possible. Je ramenais mes genoux contre ma poitrine et les encerclaient de mes bras maigrelets pour me construire une barrière. Putain de vulnérable, voilà ce que j'étais. Je posais mon menton sur mes os saillants et soufflait la fumée de ma cigarette, déposant lentement le dépôt gris dans le cendrier. Je n'ai eu aucun sourire gêné, ma peau n'a pas rougi, mon visage n'a pas changé d'un pouce, comme fermé à une quelconque réaction. Et je réalise. L'article de ce matin, je m'en fiche bien comparé au reste, si l'on remonte à mes débuts,il y a de cela un an, on voit que je perd énormément de poids, on voit que les couleurs disparaissent de mes vêtements à grands pas, et que tout devient plus froid, la vie devient plus cruelle et on ne peut rien faire face à cela. Je n'ai plus rien à cacher devant Theo et je sais qu'il m'a dit qu'un jour, j'irais bien, mais j'ai commencé à sérieusement en douter. Je ne suis pas normale, je ne peux pas me sortir de là avec une blague bien amenée, je vais devoir dire la vérité, faire tomber les masques et arrêter de faire semblant. Ma vie est un tissue de mensonges bien ficelés les uns après les autres, un tissu oublié dans le fond du placard alors que l'on déménage. Je regarde la fumée s'échapper de mon mégot et disparaître et je murmure un « oh. » après une longue minute de silence. Il me faut du temps. Son portable vibre dans le silence qui vient de tomber, il l'éteint, c'est comme si rien ne s'était passé. Je sens un pression sur le matelas et je devine qu'il s'appuie contre mon lit, sans avoir besoin de vérifier. Et tout m'arrive à la gueule, c'est un torrent d'émotions qui m'arrivent en plein dedans, j'ai peur mais je suis soulagée de pouvoir parler. Le silence était destructeur, chaque jour, je ne prononçais pas un mot, je ne prenais pas la parole lors de mes cours, prenant seulement des notes, et la maison était toujours vide. Alors je me retrouvais sur ce même lit, dans le même état que le matin, rien n'avait changé, je me sentais toujours aussi mal. Je regardais Theo, j'avais le cœur dans la gorge et l'estomac dans les talons. Je me mordis la lèvre inférieure, en sentant les larmes me venir aux yeux. Ça me brulait de les retenir mais je ne tint pas longtemps, l'humidité coulant sur mes joues sans que je ne puisse le contrôler. Je me sentais faible. Je fis craquer mes doigts et repris une bouffée de tabac avant d'écraser la cigarette dans le cendrier. « Tu sais ce qui est le pire ? Je suis tellement seule que je sais pas comment réagir. T'arrives comme ça et tu fais tomber les barrières une à une, et je suis tellement nulle en relations que je sais pas si je dois être contente ou pas, de sentir que quelqu'un pourrait m'accepter, même si je suis pas la plus heureuse du monde et... je sais pas. C'est comme de perdre son jardin secret... » J'essuie mes joues mais rien ne m'empêche de pleurer, c'est l'enfer. Pire qu'un cauchemar. Pourtant, c'était moins pire que ce que j'aurais pu imaginer. Ma vue est brouillée et je déglutis en baissant le regard, je chuchote presque, mes mots restant coincés dans la gorge sous l'émotion. « Mais je crois que parfois, il faut laisser les gens rentrer s'ils le veulent, on peut pas jouer tout seul, encore moins quand on a pas de balançoire, pas vrai ? » Je tente un léger sourire entre toutes mes larmes. De me convaincre que ce n'était pas si grave. Que ça me permettrait peut-être d'aller mieux. Enfin. Le trou qui me creusait le cœur devenait plus douloureux chaque jour et je souhaitais que l'on me tende la main, mais j'avais appris bien assez tôt que la plupart des gens étaient égoïstes, qu'aller mal n'était que du cinéma et que tu ne pouvais pas réellement penser à poser le canon froid d'un revolver contre la tempe et envisager la possibilité d'appuyer sur la gâchette et salir les murs de cette façon. Pourtant cela arrivait. On devait taire ces choses là, comme si elles n'existaient pas, pour que cette masse que constitue la généralité puisse avancer dans sa route déjà tracée sans se soucier de ceux qui ne pensent pas à arriver à s'en sortir, qui se réveillent au beau milieu de la nuit, dans ce rêve horrible ou plus personne ne le voit, plus personne de les entendent, et ils réalisent que ce cauchemar était le miroir de leur quotidien. Et finalement, au milieu de tout ça : Theo, qui semblait concerné. Le seul. Je n'étais jamais à l'aise à l'idée de devoir faire entrer des gens dans ce glacier de brique mais pour la première fois, j'étais heureuse d'avoir du ouvrir la porte à quelqu'un. Et pour la première fois depuis bien longtemps, mes pleurs ne me faisaient pas aussi mal que d'habitude, je les laissais aller, et peut-être que pour un moment, j'irais mieux.
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