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Allo chère toi.

Je commence par te dire que, Ariel, un jour tout va bien aller, car rien est éternel tu sais. Les choses vont et viennent sans savoir vraiment pourquoi. J'ai regardé à tous les jours dans ma boîte si je ne verrais pas une lettre venant de ta part même en sachant que le monsieur de la poste avait déjà passé au cas où si je n'aurais pas regardé les yeux grand ouvert, mais non. Tu sais, tu n'as pas besoin de m'envoyer une lettre avec des mots et encore des mots, tu peux juste m'écrire que tu vas bien ou mal, je ne vais pas poser de questions, je vais seulement t'appeler. Si tu es autant fatiguée malgré le sommeil, c'est que ce dernier est agité, enfin je crois ... Est-ce que tu as essayé de boire du lait chaud ? Il parait que ça calme avant le sommeil. Si tu veux, je peux même venir t'hypnotiser. Ce que j'écris c'est du n'importe quoi, mais j'aimerais qu'en lisant cette lettre, que tu me fasses le plus beau des sourires, un vrai de vrai, pas un juste pour me faire plaisir, mais qu'il soit réel et qu'il vienne de toi. J'aime quand tu souris, j'ai l'impression de ... voir une ombre de bonheur. Tu sais, je ne te l'ai jamais dit, mais parfois, je crois qu'au plus profond de toi, tu as déjà été heureuse, même en ayant le peu possible.

Pour ton monde, le silence, tes parents. La musique ne t'aide pas à ce que je vois, fait jouer la télévision à l'étage et pense que c'est ton père qui l'écoute. Tu auras peut-être l'impression que tu n'es plus seul. Ça peu paraître dingue, mais c'est ce que je faisais lorsque j'étais plus jeune. Ma mère me manquait terriblement, alors je laissais la machine à laver fonctionner et la laissait sonner en me disant que ma mère allait bientôt franchir la porte de ma chambre en me demandant pourquoi je n'ai pas été enlever les vêtements de la machine. C'est des choses qui me manquent d'elle et tes parents ne se rendent pas compte qu'ils ont une fille merveilleuse. Écrit leur comme tu m'écris et laisse les lettres dans leur boîte aux lettres, ils vont peut-être se rendre compte que tu existes. Et les deux dernières choses que je peux te dire c'est que, invente toi un monde où tu peux aller lorsque tu te sens seul ou que ça ne va pas et ça pourrait peut-être te faire réaliser que malgré tout, tu peux changer la vie que tu as, tu en as le pouvoir, tu ne peux peut-être par retourner aux couches, mais tu peux repartir à zéro. Je sais que tu pourrais en être capable, malgré ce que tu peux penser, tu es forte Ariel.

Hier, j'ai enseigné à un nouveau groupe d'enfants à jouer de la guitare, si tu les verrais, ils sont tous innocents et mignons. Dans ce groupe, il y a une petite fille, elle n'a que sept ans et déjà, elle comprend plusieurs choses sur la vie. Je crois que tu l'aimerais bien, elle aussi aime les peluches et elle n'arrête pas de parler. Elle s'appelle Lea. Je ne sais pas pourquoi je te parle de ça, peut-être parce qu'elle est arrivée avec le même ourson que lorsque nous nous sommes rencontrés, tu sais celui que la première fois, tu ne pouvais pas avoir, mais que tu es revenue le lendemain pour l'avoir ? Oui c'est lui là. Ça m'a fait beaucoup rire. Je me demande si tu étais pareil à cet âge. Enfin bref. Je vais sûrement venir te porter cette lettre en main propre aujourd'hui et si tu ne reçois pas celle-ci avec moi la tenant, c'est que je me suis endormi peu de temps après et que j'ai décidé de te l'envoyer à la place, mais je vais venir te voir demain si ce n'est pas aujourd'hui, enfin tout dépendant la journée où tu vas recevoir ma lettre.

Je termine en te disant, Ariel, tu sais quoi ? Un jour, tout va bien aller.

Theo qui t'aime.