histoire&caractère du personnage qu'il vit depuis l'incident → 30 lignes minimum. un petit conseil pour le caractère : n'oubliez pas sa réaction face à l'incident ♥

« Jasmine ! Dépêche-toi ma puce tu vas être en retard ! » Je sors difficilement ma tête du dessous de ma couette. J’eus comme un spasme lorsque je me rendis compte de l’heure qu’il était. J’étais en retard, tellement en retard. Ce genre d’accident ne m’arrive presque jamais mais la nuit précédente était tellement fatiguante ! Depuis plusieurs années maintenant je passe de plus en plus mes nuits à l’hôpital, auprès des patients. Etudiante en médecine, je privilégie beaucoup la relation qu’un médecin a avec son patient. Une certaine confiance doit s’installer entre nous, une confiance qu’il faut savoir gagner. Ces derniers temps, j’ai plus de difficultés à me rendre à l’association aidant les personnes défavorisées. Entre mon travail à mi-temps au restaurant et les examens de fin d’année qui approchent à grand pas, c’est plus difficile à gérer. Mais je survis quand même. Comme beaucoup le disent, quand on veut on peut.

« Tu es encore en retard aujourd’hui, Jasmine. Il va vraiment falloir remédier à cela, tu le sais ? Sans quoi je serais obligée de te licencier. » Voilà ce que j’entends depuis quelques jours maintenant. Evidemment, je ne peux pas renoncer à cet emploi. Il me permet de financer une partie de mes études et d’aider ma grand-mère à la maison. Depuis que mes parents sont partis pour faire leur tour du monde, la vie est un peu plus difficile. Nous ne sommes pas à plaindre non plus, mais disons qu’il faut se serrer la ceinture. Et comme par hasard, tout cela tombe pile au mauvais moment. Celui des examens, celui où l’association avait le plus besoin de bénévoles. Enfin bon, la vie continue !

Encore une chose qui m’empêche de profiter de mes quelques heures de sommeil. Je ne sais pas ce que c’est réellement, des cauchemars ou bien des rêves agréables. Une chose est sûre, je n’y comprends rien. Du moins, je n’y comprenais rien. Et cela tourne presque à l'obsession. Je veux savoir ce qu'il se passe, mais rien n'y fait, cela reste toujours confus dans mon esprit. Je me vois tourbillonnant sur moi-même, puis dans les bras d’un homme. Un homme que je connais pas. Puis plus rien. Arrêt sur image. Noir total. Et je me sens chuter, tomber dans un gouffre, si noir et profond que j’y vois rien, rien ne permet de m’accrocher. La seule chose que je perçois est l’écho de ma voie hurlante. Jusqu’à ce que je touche brusquement le sol. Une brume noire se dissipe petit à petit. Où suis-je ? A Santa Fe, juste devant la maison de ma grand-mère. La rue est déserte, je suis seule. Non loin, j’aperçois une silhouette. Celui d’un homme. Encore une fois, il s’agit de l’homme avec qui je dansais quelques minutes auparavant. Immobile et me fixant il dit : « Nous ne sommes plus rien, plus rien Jasmine » Quelques jours plus tard, je me retrouve face à face avec cette homme. Au restaurant dans lequel je travaille. Il s'appelle Caleb. Ne me demandez pas comment je le sais, je ne lui ai même pas demandé. J'ai l'impression de le connaître, mon coeur bat si vite en sa présence que je suis restée figée devant lui. Quelque chose d'étrange se passe entre nous. Quelque chose que je ne vais pas tarder à découvrir.

résumé de l'histoire&caractère du personnage avant l'incident → 30 lignes minimum.

« Je t’aime » Seulement trois mots. Trois mots qui ont une force et un impact extraordinaires. Cela faisait tellement longtemps que j’attendais ce moment. Un moment qui reste encore frais dans mon esprit, comme si c’était hier. Quelle sensation merveilleuse de se sentir aimée et d’aimer en retour. Tout le monde n’a pas cette chance et j’en suis consciente. C’est ici, à Santa Fe que j’ai rencontré Caleb, mon amour, le seul et l’unique. Nos amis parlent de nous comme étant le couple parfait, celui rêvé, celui que l’on peut voir seulement dans les films. Mais il existe réellement. Nous nous connaissons depuis tous petits. Je me souviens de l’époque on nous passions notre temps à faire des concours de châteaux de sable. Evidemment, les miens étaient toujours moins réussis que les siens, ce qui avait le don de m’énerver rapidement. Mais cet énervement se balayait d’un coup lorsque, amusé de me voir ainsi, par pitié ou par pure amitié –je ne sais pas – il m’invitait à en faire un autre encore mieux avec lui. Notre entente est parfaite. Normal, depuis le temps qu’on se fréquente, on a réussi à se cerner parfaitement.

Ma vie a toujours été parfaite. Mes parents sont exceptionnels, j’habite une grande maison dans une magnifique banlieue et j’ai une chienne. Un labrador crème plus exactement, dénommé Guimauve. C’est un petit clin d’œil à ma confiserie préférée, mon péché mignon. Le parfait stéréotype du rêve américain. En plus de cela, je fréquente une école de renommée dans laquelle j’excelle. Quant à mes amis, ils ont tous différents l’un de l’autre. C’est un cercle d’ami dans lequel tout le monde peut entrer. Enfin presque. On me considère comme une vraie perle, toujours prête à aider les autres, très généreuse, tout le temps souriante et d’une douceur extrême. Certes. On passe sous silence mes défauts, qui ne sont pas anodins non plus. Parfois, ils peuvent rendre la vie d’une personne infernale. Mais cette situation n’est que très peu fréquente. En effet, je ne supporte pas les personnes superficielles ou alors, les personnes sinistres ayant un mauvais esprit. Et croyez-moi, j’ai l’œil pour les trouver ceux-là. De nature très rancunière, j’ai du mal à pardonner une personne m’ayant fait un mauvais coup. C’est plus fort que moi, cela me reste en travers de la gorge. Il faut beaucoup de temps pour regagner ma confiance. Mes petites manies sont insupportables à d’autres. Beaucoup trop perfectionniste, tout doit toujours être parfait. Parfait selon moi, pas selon les autres, ce qui a le mérite d’agacer beaucoup. Ce n’est pas de l’égoïsme, non. Seulement, quelque chose de parfait est directement plus agréable. Même s’ils ont du mal à supporter cette facette de ma personnalité, les résultats sont plutôt convaincants.

« On te demande à l’accueil » Sans trop attendre, je lance un joli sourire au patient se trouvant en face de moi, avant de lui dire quelques mots et de déposer son dossier médical sur la table. L’expérience que nous avons de la médecine n’est pas encore suffisante pour être indépendants. C’est pourquoi plusieurs fois dans l’année nous avons des stages d’observations qui nous permettent de nous adapter le plus rapidement possible au milieu hospitalier. Honnêtement, j’adore. J’en rêvais depuis tellement longtemps ! Perdue dans mes pensées tout en avançant dans les couloirs, j’ai la surprise de me retrouver face à quelqu’un qui m’est très familier. Je ne m’attendais pas du tout à voir Caleb ici. Son bouquet de fleurs était tellement énorme qu’il dut pencher sa tête sur le côté pour que je l’aperçoive. « Joyeux anniversaire ma chérie ! » me lança-t-il le visage radieux. Ma blouse blanche m’avait complètement fait oublier qu’aujourd’hui j’avais dix-neuf ans. Sans plus attendre, je l’emmène dans une petite salle, qui nous est réservée, pour être au calme et discuter tranquillement. « A ce que je vois, tu avais oublié, je me trompe ? » Je baisse les yeux, démasquée. « Tu as entièrement raison, excuse-moi. » Etrange de s’excuser d’avoir oublié son anniversaire, non ? « Ben… disons que c’est mieux ainsi. Si moi, j’avais oublié ton anniversaire, ça aurait différent. Remarque, vu que tu ne t’étais pas encore rendue compte que c’était aujourd’hui ça m’aurait sauvé. » Eclatant de rire, je le prends dans mes bras puis lui donne une petite tape sur sa tête. Rien de méchant. Puis, je me laisse fondre dans ses bras juste après avoir déposé un baiser sur ses lèvres si chaudes. Ses lèvres que j’aime tant, et que j’ai embrassé tant de fois. Je ne m’en lasserai jamais, oh non. Il est tellement parfait à mes yeux, il est tout ce que j’ai à présent. C’est mon passé mais aussi mon futur. Un futur qui s’annonce merveilleux. « Rendez-vous ce soir, ma puce. Mes parents ne sont pas là. » me dit-il avec un petit sourire au coin de la lèvre. Aucun doute à cela, cette soirée allait être inoubliable.