admin ⚓ we're all mad here.
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 |  Sujet: i lost track of time ⚓ caleb Ven 29 Juil - 16:25 | |
| → caleb bailey rosenbach. né(e) le 03/05/1990 à santa fe ; bisexuel ; présent ; yuri pleskun.
“ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had ”
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→ this life is yours. Il n'y avait pas pire sur terre que le sentiment d'être pris dans une routine. Chaque matin, je me levais, vers 7 heures, je m'habillais, je mangeais, et je sortais, allant travailler pour la ville, du moins, l'été. Le midi, je revenais, je me changeais, et j'allais travailler au wal mart. Comme un robot. Je courrais en rond, espérant un jour, avoir assez d'argent pour quitter la maison « familiale » qui en fait, n'était pas la mienne. Je ne ressentais plus l'envie de vivre là depuis 6 ans, depuis qu'on avait placé ma mère a l'asile, même si elle était parfaitement capable de fonctionner seule, je le savais mieux que n'importe qui, j'avais vécu 13 ans, seul, avec elle, dans une petite maison, comme mon père n'était pas prêt à prendre ses responsabilités. J'aurais préféré qu'il oublie de les prendre.
Ma mère avait toujours été la personne la plus intelligente du monde, à mes yeux, malgré le fait qu'elle avait un QI de quoi... 60? Elle m'avait eut avec le premier homme qu'elle eut aimé, mon père. Il c'est toujours défendu d'avoir profité d'elle, mais je n'y crois pas. Ma mère n'était pas le genre a accepter plus d'un câlin. Elle avait fait de son mieux pour m'élever sans mon père, les 13 premières années de ma vie. Elle disait toujours que ça avait été facile, comme elle pouvait toujours compter sur l'aide des autres. Que se soit ma grand mère, jusqu'à mes 4 ans, ou des voisins. Après, quand j'eus 13 ans, mon père sorti de la brume, prêt à devenir père et a marier ma mère, qu'il disait. Il s'occupa de ma mère d'une façon exécrable – selon moi – durant quelques années, avant de la placer, il y a six ans. Dire que je n'aime pas mon père serait trop faible. Pour moi, il ne vaut rien. Vraiment. → past is a bitch sometimes. J'aimais quand elle portait cette robe. Je n'avais qu'à la faire tourner un peu sur elle même qu'elle se gonflait, jusqu'à ressembler à une montgolfière. Je pouvais rester des heures, à la regarder bouger, sourire, me faire des grimaces comme elle seule en était capable. « Arrêtes Caleb, je vais finir par te vomir dessus. » Je stoppais la toupie humaine qui se trouvait devant moi. Comme a tout les coups, j'en eut le souffle coupé. Elle était tellement parfaite; ses cheveux collés aux visage, ses lèvres tendues sur des dents parfaitement blanches, ses yeux rieurs, tout. Elle mis ses bras autour de mon coup et recommença a danser, plus tranquillement cette fois. « Monsieur a perdu sa langue? » Je ris. Elle avait tout comprit, la petite sorcière, et elle tentait de jouer sur mes faiblesses; si elle croyait que j'allais me laisser faire si facilement, elle se mettait le doigt dans l'oeil, profond, en plus. « Non, c'est juste que je me disais qu'en fait, être couvert de ton... renvoyé... doit pouvoir se comparer à se faire couvrir d'or. » Elle me regarda, perplexe, arrêtant sa danse soudainement. Je la regardai, ne sachant pas trop comment réagir. Je ne croyais pas avoir dit quelque chose de déplacé. Elle me fixa un moment, avant de retrouver son sourire et de pauser sa tête sur mon épaule, reprenant sa danse. « T'es vraiment mauvais pour faire des compliments, tu sais? Mais je t'aime quand même. » Une explosion à l'intérieur de moi. C'est exactement ce qui se produit quand j'entendis sa dernière phrase. Ce n'était pas la première fois qu'elle me disait quelque chose du genre, mais c'était tellement, tellement puissant.
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Je fermai la porte discrètement; la maison était plongée dans la noirceur la plus totale, j'arrivais à peine à voir mes pieds, pendant que je retirais mes chaussures. J'étais soulagé; j'entendais mes parents ronfler à l'étage, je n'allais pas avoir à leur expliquer la raison pour laquelle je rentrais si tard. J'avais toujours eut un peu de mal à leur expliquer ce genre de chose. Aux yeux des autres, j'avais tout du mec extravertis, qui n'a pas peur de parler en publique de n'importe quel sujet, mais quand venait le temps de parler à mes parents, c'était tout autre chose. En même temps, j'étais qui, moi, pour défier leur autorité? Il m'avaient donné la vie, après tout. Je marchai lentement vers la cuisine, tentant de faire le moins de bruit possible. Il y avait une veilleuse allumée, en dessous, une feuille de papier pliée et une assiette de biscuits. Bonne nuit était inscrit sur le papier, dans l'écriture de ma mère. Je vivais une vie de roi. Je sorti un verre et du lait, et j'engouffrai mes biscuits, avant de me rendre à la salle de bain. J'avais toujours été gâté. Je vivais dans une famille assez aisée, mes parents n'étaient pas du genre à s'engueuler pour rien, en vérité, ils s'aimaient comme des fous. J'avais toute la confiance qu'on pouvait donner à un adolescent, je fréquentais une école privée, comme ma famille voulait le meilleur pour moi, je n'avais qu'à lever le petit doigt pour recevoir ce que je désirais. Ça n'avait pourtant pas fait de moi quelqu'un d'au dessus des autres, et si il m'arrivait de me prendre pour meilleur qu'un autre, Jasmine était là pour me rappeler à l'ordre. Elle était tellement tout.
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J'avais attendu ce moment là 19 ans. Quand tout serait placé, que j'aimerais quelqu'un plus que j'aimais ma mère, que j'étais près à tout donner, à me dévoiler, au complet, ne plus rien cacher. J'étais prêt et on en avait parlé elle et moi; tout avait été fait dans les règles de l'art. Je devais se aller la rejoindre chez elle, comme ses parents étaient absents pour le week-end quand les miens, eh bien, me suivaient à la trace. Je me rendis chez elle dans ma nouvelle voiture, ma fierté : j'avais travaillé chaque dollar qui avait servit à la payer. Je me garai dans l'allée, et marchai jusqu'à la porte, qui s'ouvrit, dès que je m'y présentai; Elle m'attendais. Je n'eus pas le temps d'enlever mes chaussures que Jasmine me tirais vers elle. L'époque où l'on faisait ensemble de pâtés de sable était bel et bien révolue. Je donnai un coup de pied dans la porte, pour la refermer. Paf. J'étais un adulte maintenant. → behind the sreen | [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | → pseudo - fleuve
→ âge - 16 ans, bientot 17 (a)
→ présence - 7 sur 7, total geek
→ commentaire - peace out <3 |
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